«Le PAM a rendez-vous avec son avenir car sa jeunesse et son élite veulent tourner la page des dysfonctionnements qui ont entravé ces derniers mois sa marche», a affirmé le politologue Abbas El Ouardi dans un entretien avec Le360.
«Le PAM, depuis sa création en 2009, a toujours voulu être un parti des élites et des compétences. Aujourd’hui, il est impérativement appelé à consolider cette stratégie», a estimé le professeur de droit à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat-Soussi.
À propos de l’idée d’une éventuelle adoption par le 5ème congrès du PAM d’une présidence collégiale, le politologue estime que le Congrès est souverain: «Si cette décision venait à être approuvée, elle constituerait une première dans les annales politiques.»
Il n’exclut toutefois pas la possibilité que le secrétaire général sortant du PAM, Abdellatif Ouahbi, pourrait être reconduit pour un second mandat.
Pour sa part, le jeune cadre du PAM Wadie Taouil estime que le temps est venu de «tourner la page des dysfonctionnements et de relever les défis d’un parti de l’avenir».
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«Ces entraves nous poussent à agir collectivement lors du 5ème congrès pour conforter la place du PAM au sein de l’échiquier politique du Maroc», ajoute ce membre de la commission préparatoire du 5ème congrès du parti du Tracteur.
Et de préciser que le parti a besoin d’«une présidence collégiale» pour une période transitoire, au lieu de confier cette tâche à un «leader».
Le PAM reconduira-t-il Abdellatif Ouhabi à sa tête ou optera-t-il pour une présidence collégiale? Le verdict tombera le samedi 10 février.