17 présidents de communes risquent la radiation, voire la prison

Des élus, dont plusieurs présidents de Conseils communaux, devraient être révoqués et affronter la justice pour des malversations durant leurs mandats.

Revue de presseDes élus, dont plusieurs présidents de Conseils communaux, devraient être révoqués et affronter la justice pour des malversations durant leurs mandats. Une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 19/08/2024 à 21h52

En marge de la rentrée, des conseils communaux s’apprêtent à vivre un séisme politique et juridique conséquent. D’après les sources d’Al Akhbar, qui relaie l’information dans son édition du 20 août, pas moins de 17 présidents de conseils communaux, leurs adjoints et des élus communaux devraient être révoqués.

Le journal rapporte ainsi que des dossiers de ces 17 élus devraient être transférés au tribunal administratif, tandis que d’autres cas vont être directement traités par la Chambre des crimes financiers pour des infractions commises durant leurs mandats respectifs.

Ainsi, des poursuites devraient être engagées à l’encontre de ces présidents de conseils communaux, dont la majorité porte les couleurs du Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti authenticité et modernité (PAM) et le parti de l’Istiqlal, les trois formations composant la majorité gouvernementale et qui dirige la majorité des collectivités territoriales à l’issue des dernières élections.

Ces poursuites attendues font suite à des rapports établis par l’inspection générale des collectivités territoriales, relevant du ministère de l’Intérieur, et les Cours régionales des comptes. Ces rapports pointent des malversations et des infractions commises lors des mandats électifs des élus concernés par ces poursuites.

Alors que des recommandations ont été faites pour les cas les plus légers, l’inspection générale a transféré les dossiers les plus compromettants aux juridictions compétentes pour rendre leurs verdicts dans ces affaires de malversations financières et de détournement. Les cas les plus graves risquent des peines d’emprisonnement, conclut le journal.

Par Khalil Rachdi
Le 19/08/2024 à 21h52