Le congrès a démarré en présence de 1.700 congressistes et de nombreuses personnalités. La majorité gouvernementale était représentée par ses leaders, notamment Aziz Akhannouch (chef du RNI), Fatima-Ezzahra El Mansouri (PAM) et Nizar Baraka (Istiqlal). Du côté de l’opposition, on notait la présence de Nabil Benabdellah (PPS) et de Mohamed Ouzzine (MP), mais l’événement a été boycotté par le PJD, considéré comme l’adversaire majeur de l’USFP. Enfin, Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants, ainsi que plusieurs diplomates étaient également présents.
Dans son allocution d’ouverture, le premier secrétaire de l’USFP n’a pas omis de critiquer longuement le bilan de l’Exécutif citant les insuffisances dans les secteurs de la santé publique et l’éducation nationale. Il a reconnu certaines réalisations qu’il a jugées en deçà des aspirations de la société dont la jeunesse. Il a appelé les pouvoirs publics et les partis politiques à assumer «leurs responsabilités dans cette étape précédant les élections en organisant les priorités et en répondant aux préoccupations sociales».
Après un rappel historique sur l’engagement de l’USFP, le leader a longuement abordé la marocanité du Sahara, tout en condamnant l’hostilité manifestée par le voisin algérien envers le Maroc. Enfin, le parti socialiste a réaffirmé son soutien à la cause palestinienne.
Interrogé par Le360 sur la perspective d’un quatrième mandat – rendu possible par l’amendement statutaire prévu samedi – Driss Lachgar a salué la confiance du congrès «souverain». Se décrivant comme un «soldat militant de l’USFP depuis 16 ans», il a déclaré n’avoir «failli à [sa] mission à aucun moment de notre histoire», confirmant ainsi implicitement que le 12ème congrès s’orientait vers son maintien à la tête du parti socialiste.








