C’est dans un pays actuellement en pleine crise que le duc et la duchesse de Sussex ont décidé de se rendre à l’occasion de ce premier voyage officiel depuis la naissance de leur fils, Archie.
En Afrique du Sud, on se réjouit de la visite de Meghan Markle et on y voit un signe d’espoir. "Je pense que la visite de la duchesse de Sussex arrive au moment idéal. Elle se rend en Afrique du Sud à une période extrêmement agitée", a déclaré à l’agence AP Lara Rosmarin, directrice d’un incubateur technologique local qui fera partie de la visite royale.
"Les gens sont inquiets, les gens ont peur... Elle arrive à un moment où elle peut redonner un peu d'espoir, incarner une certaine promesse, et peut-être faire valoir les luttes des femmes en Afrique du Sud."
Et pour cause, secouée par une sordide affaire de viol et de meurtre d’une étudiante dans un bureau de poste, l’Afrique du Sud est sous le coups de manifestations rassemblant des milliers de femmes qui crient leur indignation, dans un pays où l’on recense plus de 100 viols par jour, 2.700 assassinats de femmes et 1.000 enfants tués pour la seule année 2019.
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C'est "l'un des endroits les plus dangereux au monde pour les femmes", a avoué, mercredi dernier le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.
Harry et Meghan se rendront ainsi au Cap pour y aborder le sujet de l’autonomisation des femmes mais aussi pour y rencontrer un organisme non gouvernemental qui forme les surfeurs à aider les jeunes présentant des problèmes de santé mentale.
Ils se rendront ensuite au sein de la plus ancienne mosquée d’Afrique du Sud, la mosquée Auwal, construite en 1798 au Cap, pour y faire la rencontre du lauréat, en 1984, du prix Nobel de la paix, l'archevêque Desmond Tutu.
Le Prince Harry poursuivra ensuite le voyage seul pendant 10 jours dans plusieurs autres pays, dont le Botswana, l’Angola et le Malawi, pour y aborder d’autres sujets qui tiennent à cœur le couple, dont la protection de la faune, l’entreprenariat, la santé mentale ainsi que le déminage, un sujet qui était cher à la Princesse Diana, laquelle avait attiré l’attention des médias sur ce sujet en 1997, l'année même de son décès, en allant jusqu’à traverser un champ de mines toujours fonctionnelles.
En Angola, Harry marchera ainsi sur les traces de sa mère grâce à laquelle l’interdiction internationale des mines antipersonnel a été actée la même année.
Meghan, quant à elle, restera en Afrique du Sud. Elle se rendra à Johannesburg pour y visiter une organisation caritative qui a pour but de sensibiliser à la violence sexuelle dans les écoles.
Cette visite en Afrique du duc et de la duchesse de Sussex, qui y emmènent leur bébé, doit se terminer le 2 octobre.