Le duc et la duchesse de Sussex avaient arrêté d'utiliser leur compte Instragram, où ils avaient accumulé plus de 10 millions d'abonnés, lorsqu'ils s'étaient officiellement mis en retrait de la famille royale, début avril 2020.
"Une source proche du couple a déclaré qu'ils n'avaient +pas prévu+ d'utiliser les réseaux sociaux pour leur nouvelle fondation Archewell et qu'il était +très peu probable+ qu'ils reviennent sur les plateformes à titre personnel", a affirmé dimanche le Sunday Times.
Selon l'édition dominicale du journal, "le couple est désabusé par la +haine+ qu'il a rencontrée sur les réseaux sociaux", ajoutant que Meghan s'était déjà confiée "sur l'expérience +presque insurmontable+ des trolls sur Internet".
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"On m'a dit qu'en 2019, j'étais la personne la plus trollée au monde, hommes et femmes" confondus, avait-t-elle déclaré dans le podcast "Teenager Therapy", évoquant le sentiment "d'isolement" et les conséquences "néfastes" des abus en ligne qu'elle avait subis alors qu'elle était enceinte de leur fils Archie.
La décision du couple intervient en plein questionnement autour de la propagation des discours haineux sur les réseaux sociaux, alors que Twitter a suspendu samedi "de façon permanente" le compte du président américain Donald Trump, face au "risque de nouvelles incitations à la violence".
Facebook et d'autres services comme Instagram, Snapchat ou Twitch ont, eux, suspendu pour une durée indéterminée le profil du locataire de la Maison Blanche, après les émeutes de ses partisans qui ont envahi mercredi le Capitole pendant plusieurs heures.
La reine Elizabeth II, son fils le prince Charles, son petit-fils William et sa femme Kate, ainsi que d'autres membres de la famille royale britannique utilisent, eux, souvent Instragram, Twitter et Facebook pour promouvoir leurs activités officielles et caritatives.