«Je crois en l’implication croissante des femmes en politique, elles sauront mieux s’adresser à la jeunesse et tenir les promesses». Jusque-là, le post de Moulay Hicham sur son compte Facebook est correct. Mais quand il s’aventure à développer davantage, il est rattrapé par sa non-maîtrise – désormais légendaire – de la langue de Molière.
En témoigne, la deuxième partie de sa phrase: «Il y a un défis (sic) majeur pour vous toutes au Maroc». Après avoir tortillé cette phrase dans tous les sens, Moulay Hicham fait un choix tranchant en ce qui concerne «le défis» auquel il convie les femmes. N’étant pas sûr de la validité de sa langue et tanguant à maintes reprises dans l’espoir de trouver le bon tempo, il coupe le cordon ombilical au lieu de le dénouer. Flairant une faute, et sans doute tétanisé par ses erreurs antérieures dont se sont gaussés les réseaux sociaux, il supprime toute la phrase au lieu de corriger l’erreur.
Cette anecdote vient confirmer la place d’honneur qu’occupe Moulay Hicham dans le palmarès des mauvais élèves et sa maîtrise très approximative de la langue française. Buter sur la différence entre le singulier et le pluriel est digne d’un élève de CE1 et non pas d’un prince qui collectionne les faux diplômes. Par quel miracle, celui qui ne peut pas coucher une phrase correcte a-t-il pu écrire tout un livre ? Les voies du nègre sont impénétrables!