Des "Unes royales" cette semaine pour les hebdomadaires. Pour leurs derniers numéros de l’été à paraître ce samedi 3 août, trois magazines ont consacré leur couverture au roi. Pour Telquel, par exemple, c’est l’âge d’or du roi qui retient l’attention avec une couverture dorée ainsi titrée : "Il a 50 ans, l’âge de la raison". Maroc Hebdo, quant à lui, dresse "un bilan sain et positif" des 14 ans de règne du roi Mohammed VI, "même si beaucoup reste à faire". Le Temps "surfe" sur la "tendance" et double même la dose : d’un côté, une enquête sur "les grandes colères de Mohammed VI", de l’autre, "la saga des épouses royales". Un menu royal donc pour finir la saison avant la rentrée, et ce n'est pas peu dire.
Un roi "tout terrain"
Intervenant au siège des Nations unies, se recueillant devant le Livre Saint "en commémoration à la disparition de Hassan II", foulant le tapis rouge aux côtés d’un éminent chef d’Etat ou les terres boueuses de certaines régions du pays, telles sont les images d’un roi "tout terrain" qui alimentent le dossier de Telquel. Entre vie privée et vie publique, pour l'hebdomadaire, "Mohammed VI est aussi un homme d’affaires avisé et un acteur de poids dans le paysage économique". Maroc Hebdo met en avant la "vision africaine" du souverain qui "depuis son accession au trône a accordé une attention particulière à l’Afrique, où il a effectué plusieurs visites". "Une politique qui, ajoute le magazine, touche principalement les domaines économique, diplomatique et stratégique".
Dans ses premières pages, Le Temps, pour sa part, dresse le portrait d’un roi "tolérant, conciliant, patient… mais attention il ne faut pas le chercher". Pour le magazine, "les grandes colères de Mohammed VI" ont trait "aux valeurs nobles et essentielles". "Une colère royale, c’est également ce facteur de correction entre la pureté d’une vision et la réalité de l’exécution", affirme-t-on sur les colonnes du magazine.
Quelques pages plus loin, Le Temps propose un voyage dans l’univers des "Harems des sultans" pour y retrouver "les femmes du palais qui ont marqué l’histoire". En première page, la princesse Lalla Salma qui "a joué un rôle déterminant" et dont "les acquis ont forcé l’admiration". "Reine mère", "princesse des cœurs", "mère gentille", les femmes du palais, "grâce à leur forte personnalité et leurs connaissances scientifiques, ont réussi à briser le tabou et à marquer de leur empreinte l’histoire du Maroc". On en saura ainsi plus sur Dihla Tabna Nifan "qui a gouverné l’Afrique du Nord et combattu les musulmans venus d’Orient", ou encore Lalla Latifa, mère du souverain, dont l’une des rares photos apparaît dans ce dossier. Autant dire que les couloirs des palais royaux sont depuis toujours sources d’inspiration et d’imagination.






