«Cette décision imprudente ne sert que la propagande du Hamas et fait reculer le processus de paix. C’est un camouflet pour les victimes du 7 octobre», a déclaré le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio sur le réseau X.
Le président français a annoncé plus tôt jeudi que la France va reconnaître l’État de Palestine en septembre lors de l’Assemblée générale de l’ONU, disant espérer créer une dynamique collective en ce sens.
Israël a aussitôt décrié une «récompense de la terreur».
La France doit coprésider avec l’Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement visant à relancer la solution dite «à deux États», palestinien et israélien.
Les États-Unis s’opposent de longue date, y compris sous la précédente administration de Joe Biden, à toute reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien, préférant une solution négociée.
L’administration Trump entretient l’ambiguïté quant à savoir si elle soutient la solution à deux Etats, israélien et palestinien, un objectif soutenu depuis des années par la diplomatie américaine.
Washington, principal soutien à l’allié israélien, affiche ainsi sa divergence profonde avec nombre de capitales européennes, au moment où les négociations en vue d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ont capoté.








