Une porte-parole a précisé que les services de santé avaient "accueilli 337 personnes dans les hôpitaux et centres de santé".
La porte-parole a précisé que sur ce total elle n'avait confirmation que de "90 blessés et un autre blessé grave", touché à l'oeil.
Le tri n'avait vraisemblablement pas été finalisé pour les autres.
Ces services de santé, a-t-elle précisé, classent les personnes traitées dans les hôpitaux en cinq catégories: les blessés légers (pouvant comprendre des personnes choquées, ayant des maux de tête et des contusions...), les blessés moins graves, les blessés graves et les blessés en état critique et les morts.
Le ministère de l'Intérieur a fait état de son côté de neuf policiers et deux gardes civils blessés.
Dès l'aube, des centaines de personnes s'étaient massées devant les bureaux de vote prévus par l'Exécutif catalan pour la tenue d'un référendum d'autodétermination que la justice a interdit.
Leur objectif était non seulement de voter, mais de "protéger" pacifiquement ces sites en barrant l'accès à la police.
Mais en milieu de matinée la police nationale et la garde civile sont entrées de force dans différents bureaux, notamment à Barcelone et à Gérone, le fief du président séparatiste Carles Puigdemont.
Dans certains cas, elle a chargé ceux qui lui opposaient de la résistance, utilisant des balles en caoutchouc selon les témoins interrogés par l'AFP.
Ces scènes de tensions ont été enregistrées par les militants et rapidement diffusées sur les réseaux sociaux, qui montraient aussi comment certains étaient bousculés par la police, parfois à coups de matraque, en refusant de partir.
Une autre scène diffusée par un militant pro-référendum montrait des manifestants criant "assassins, assassins" et encerclant en levant les mains un groupe de policiers anti-émeutes.