"L'objectif est de reconstruire l'Amérique, de booster notre économie pour que nous puissions (...) être plus compétitifs à travers le monde", a-t-il dit, mettant en garde contre les Chinois qui "investissent des centaines de milliards de dollars".
"La réalité est que nous avons échoué: pendant un demi-siècle, nous n'avons pas investi les sommes nécessaires dans les infrastructures", a-t-il martelé, avant d'ironiser sur les promesses de son prédécesseur Donald Trump sur ce thème.
"Pendant quatre ans, combien de fois ai-je entendu parler de la «semaine des infrastructures»? Résultat: nous n'avons rien vu".
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Joe Biden compte financer ce plan de plus de 2.000 milliards de dollars sur huit ans par une hausse de l'impôt sur les sociétés de 21% à 28%
"Je suis prêt au compromis", a-t-il martelé, tout en restant évasif sur ses lignes rouges.
Si le président démocrate se dit ouvert aux négociations, les républicains se souviennent avec amertume des discussions rapidement écourtées sur le plan de soutien à l'économie, d'un montant de 1.900 milliards de dollars, adopté en mars.
La Maison Blanche et les démocrates du Congrès avaient opté pour une procédure exceptionnelle qui leur a permis d'adopter ce plan sans une seule voix républicaine.
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Ils pourraient de nouveau choisir cette option pour le plan d'infrastructures. Mais le soutien de tous les démocrates au Sénat, indispensable pour son adoption, est encore loin d'être garanti.
Joe Biden doit recevoir la semaine prochaine à la Maison Blanche les quatre leaders du Congrès: Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre, Chuck Schumer, président démocrate du Sénat, Kevin McCarthy, chef des républicains à la Chambre, et Mitch McConnell, chef des républicains au sénat.