L'auteur du livre "La Mafia des Généraux", Hicham Aboud, vient de sonner une violente charge contre le Général Ahmed Gaïd Salah. Dans un message télévisé (voir vidéo ci-bas), l'ex-chef de cabinet de l'ancien patron de la Sécurité militaire, le Général Betchine, a appelé les Algériens "à manifester dorénavant chaque jour (et non seulement les vendredis: Ndlr) pour arrêter le dictateur".
Par la même occasion, l'ancien Red'chef de la revue "El Djeïch", porte-voix de l'Armée nationale populaire, ANP, a exhorté ses compatriotes à recourir à l'ONU et aux différentes ONG internationales de défense des droits de l'Homme, en vue de contester la dernière décision arbitraire du nouveau timonier d'Alger de bloquer tous les accès de la capitale Alger, en menaçant d'amendes et de saisie tous les véhicules qui achemineraient des habitants d'autres villes pour prendre part aux vendredis antirégime qui ont bouclé, la semaine dernière, leur trentième semaine.
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"Cette décision constition une violation flagrante de l'article 105 des droits de l'homme", a asséné ce pourfendeur de la mafia vert-kaki, connu pour son verbe caustique et décapant envers les généraux prédateurs et corrompus, à leur tête Ahmed Gaïd Salah, dont la dernière décision lui a valu d'être comparu à Ariel Sharon, à l'origine de la construction du fameux "mur de la honte" entre Israéliens et Palestiniens.
Sauf qu'ici, ce sont les enfants de la même nation que le Général Ubu veut séparer, en interdisant désormais l'accès d'Alger à des Algériens issus d'autres villes! Un "exploit" qui ferait pâlir le pire des Bokassa-gueule-de-loup qu'ait jamais peut-être connus l'histoire des dictatures à travers le monde.
Cette décision abusive intervient alors que le nouveau satrape d'Alger veut à tout prix imposer la tenue d'élections présidentielles avant la fin de 2019 (12 décembre), envers et contre son peuple qui conditionne ce scrution au départ de tous les résidus de la dictature militaire.
Cette décision intervient également sur fond de campagne répressive sanglante à Relizane, nord-ouest du pays. Au moins deux jeunes ont trouvé la mort dans des affrontements qui ont éclaté, hier mercredi, à Oued R'hiou, avec les forces anti-émeutes.
Face à cette campagne répressive, il incombe à l'ONU et à toutes les ONG de défense des droits de l'Homme d'intervenir d'urgence. Le peuple algérien frère est en danger.
Jusqu'où continuera le silence de la communauté internationale?