Baptisée "Sinaï 2018", cette campagne militaire lancée à un mois et demi de l'élection présidentielle mobilise notamment l'aviation et la marine, dans et autour du Sinaï, région où la branche locale du groupe Etat islamique (EI) mène régulièrement des attaques meurtrières. Les régions du delta du Nil (nord) et du désert occidental frontalier de la Libye sont également concernées.
L'opération a abouti à "l'élimination de douze éléments takfiristes armés lors d'un échange de tirs avec les forces qui menaient un raid", a indiqué dans un communiqué le porte-parole de l'armée Tamer el-Refaï. Ce bilan s'ajoute aux 16 morts annoncés la veille.
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Au total, 126 jihadistes ont également été arrêtés et un nombre identique de leurs "repaires" détruits, selon les deux communiqués transmis jusque-là par l'armée. Plusieurs véhicules et entrepôts ont par ailleurs été visés.
Fin novembre, le président Abdel Fattah al-Sissi, seul candidat sérieux à l'élection du 26 mars, avait donné trois mois à son chef d'état-major et son ministre de l'Intérieur pour rétablir la sécurité et la stabilité au Sinaï. Cette injonction avait été lancée quelques jours après une attaque contre une mosquée dans le nord de la péninsule qui avait fait plus de 300 morts. Cet attentat, le plus meurtrier de l'histoire récente de l'Égypte, n'a pas été revendiqué.