Six présumés membres de cette cellule, dont une femme, ont été interpellés dans le quartier populaire "Ettadamoun" dans la banlieue de Tunis, théâtre de protestations sociales en janvier dernier, ajoute le ministère, dans un communiqué.
Les prévenus, initiés à la fabrication des explosifs, avaient également pour mission d'enrôler des combattants au profit des groupes actifs en Syrie et en Irak, outre la propagande des actions de "Daech" sur Internet.
Les autorités tunisiennes annoncent régulièrement la neutralisation de présumés terroristes, qui seraient entrainés au maniement des armes dans des camps se trouvant en Libye voisine.
Les services de sécurité ont intensifié, ces derniers mois, les efforts de lutte antiterroriste, dans le but de resserrer l'étau autour des groupes retranchés dans les montagnes et anticiper les projets d'attentat dans les villes.
L'année dernière, la Tunisie avait été visée par de nombreuses opérations terroristes, en particulier l'attaque contre le Musée du Bardo à Tunis, en mars, le carnage dans un hôtel à Sousse, en juin, et un attentat-kamikaze contre un bus de la Garde présidentielle, en novembre.