Le ministère "a remis à l'ambassadeur iranien (...) une lettre de protestation concernant les déclarations iraniennes agressives à propos des sentences légales appliquées aujourd'hui contre des terroristes dans le royaume", selon un communiqué publié par l'agence de presse officielle SPA.
L'Arabie saoudite a exprimé "son rejet total de ces déclarations agressives qu'elle considère comme une flagrante ingérence dans les affaires du royaume".
Elle a également tenu "le gouvernement iranien entièrement responsable de la protection" des représentations du royaume en Iran et de leurs employés face à toute "agression".
Nimr, qui avait passé plus d'une décennie à étudier la théologie en Iran, fait partie des 47 personnes chiites et sunnites exécutées samedi en Arabie saoudite pour "terrorisme".
L'Iran, majoritairement chiite et rival régional de l'Arabie saoudite sunnite, avait affirmé que "le gouvernement saoudien soutient d'un côté les mouvements terroristes et extrémistes et dans le même temps utilise le langage de la répression et la peine de mort contre ses opposants intérieurs".
L'Arabie "paiera un prix élevé pour ces politiques" a déclaré samedi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hossein Jaber Ansari.
De son côté, la branche estudiantine de la milice Bassidji, qui dépend des Gardiens de la révolution, l'unité d'élite des forces armées iraniennes, a appelé à une manifestation dimanche après-midi devant l'ambassade d'Arabie saoudite à Téhéran.
Le chef religieux chiite exécuté était un critique virulent