Agés de 30 et 39 ans, les deux hommes, qui ont été interpellés vendredi dernier, ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", a précisé la même source.
Le plus jeune des mis en cause est soupçonné par les enquêteurs d'avoir des contacts avec Kassim, l'un des propagandistes francophones les plus dangereux de Daech, via la messagerie cryptée Telegram.
Le suspect de 39 ans "a une aura importante et on cherche à savoir s'il a pu jouer un rôle dans la radicalisation de Kassim", indique une source proche de l'enquête, précisant que ce dernier est soupçonné de téléguider via Internet des attentats en France depuis la zone irako-syrienne, notamment une attaque à Magnanville en région parisienne, qui a coûté la vie à un policier et à sa compagne, et l'attentat contre l'église Saint-Étienne-du-Rouvray, où deux terroristes ont tué un prêtre.
Il aurait également téléguidé les projets d'attentats du commando de femmes, arrêté le 8 septembre après la découverte d'une voiture remplie de bonbonnes de gaz en plein cœur de Paris.
Au moins trois mineurs de 15 ans ont été écroués ces derniers jours, soupçonnés également de vouloir commettre une action violente inspirée par les appels au meurtre de Rachid Kassim.
