Mauritanie: un nouvel acteur sur la scène bancaire

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Revue de presseLa Banque centrale de Mauritanie (BCM) vient de délivrer un agreement d’exercice pour un nouvel entrant dans le secteur bancaire local. La nouvelle institution est contrôlée par un investisseur privé, l’homme d’affaires Laamar Wedady.

Le 02/10/2015 à 17h06

Selon le site d’informations "rimeco.info" qui rapporte l’information, plusieurs mois de tractations et des réglages autour de la structuration de l’actionnariat majoritaire et minoritaire ont abouti à l’octroie de cet agrément, lors de la dernière session du Conseil de politique monétaire. Le démarrage des activités de ce dernier-né du secteur bancaire mauritanien devrait se faire avant fin 2015, selon le site d’informations.

Il faut savoir que le secteur bancaire est encore loin de la saturation. Le potentiel est encore bien réel, ce qui offre de la place à de nouveaux arrivants. Le taux de bancarisation reste à un niveau assez faible dans cette économie du Grand Maghreb, soit quelque 5 %. Cela correspond à un total de 300.000 comptes.

Pour se partager ce segment de marché, quelques vingt acteurs opèrent déjà sur le marché local, suite aux agréments délivrés par la BCM. "Avec déjà douze banques en activité et l'arrivée ces dernières années de nouveaux acteurs, tels La Caisse des Dépôts, le secteur bancaire mauritanien donne l’impression de se développer, alors que le taux de bancarisation reste extrêmement faible", selon le portail d’information mauritanien.

Pour un expert du secteur, interrogé par le site d’information, la multiplication des acteurs bancaires "donne le choix aux clients". "Nous voyons des clients qui passent d’une banque à une autre selon les conditions qui sont offertes. L’effet de la concurrence est toujours profitable au client", explique l’expert.

Ce dernier, cité par le site d’informations précise "qu’aujourd’hui, sur le marché, on constate une tendance baissière des taux d’intérêt. Il y a un mécanisme d’attractivité du système bancaire qui a été mis en place depuis quelques années. Autre atout, le marché bancaire sera de plus en plus intégré dans l’économie mondiale, impliquant une augmentation des transactions financières entre le pays et l’extérieur." 

Par Souleymane Baba Tounde
Le 02/10/2015 à 17h06