L’alerte est toujours maintenue à Nouakchott, mais également dans les pays voisins. En atteste, la fausse alerte de l’arrestation du terroriste mauritanien à Dakar. Les autorités sénégalaises ont détourné hier le vol Emirates en direction de Dubaï alors que l’avion était déjà dans le ciel. Cette décision a été prise suite à des informations faisant état de la présence à bord du fugitif mauritanien.
Finalement, l’homme présenté comme Cheikh Oud Saleck, arrêté par les forces de sécurité sénégalaises dans un vol Emirates reliant Dakar à Dubaï, se trouve être un journaliste mauritanien portant le même nom que le fugitif le plus recherché de la Mauritanie et de la région. C’est ce que révèle le site généraliste Mauriweb.info, citant une source sûre. «L'information largement diffusée par une certaine presse sénégalaise au sujet de l'arrestation du terroriste, Cheikh Oud Saleck, était une fausse alerte.
La personne arrêtée dans l'avion et qui répondait au même nom s'est révélée être un journaliste mauritanien travaillant pour le compte de la chaine arabe, Skynews». indique-t-on sur ce journal.
L’éventualité d’une erreur sur la personne est aussi soulevée chez mauritanies1.mr. «Même si les premières informations font état d’une homonymie, la police a préféré le retenir le temps que les autorités mauritaniennes leur communiquent toutes les informations relatives à Cheikh Ould Saleck. D’autant plus que les services secrets mauritaniens croient savoir que le fugitif a été signalé au Nord du Sénégal vers Saint-Louis», explique le journal.
Vendredi dernier, au lendemain de son évasion de la prison centrale de Nouakchott, la police mauritanienne annonçait avoir arrêté l’épouse et la sœur de Cheikh Ould Saleck. Une source proche de l’enquête a confié au journal Alakhbar que la camera de surveillance à l’extérieur de la prison, a filmé, jeudi soir, deux femmes en burqua sortant de la prison à quelques minutes d’intervalles. Ould Saleck devait recevoir le même jour la visite de son épouse.
L’homme a fait allégeance au groupe d’ Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
