La Banque mondiale dispose d’un portefeuille de 16 projets en Mauritanie pour une enveloppe de 334 millions de dollars, soit environ 100 milliards d’ouguiyas et couvrant la période 2014-2016.
Il s’agit de projets couvrant divers domaines essentiels : l’éducation, les mines, l’énergie, la bonne gouvernance, la décentralisation, la pêche, les infrastructures, le développement des ressources humaines, l’agriculture, l’amélioration du climat des affaires, la protection sociale et l’environnement, etc.
Toutefois, lors de la revue du portefeuille de ces projets, l’Etat mauritanien et le bailleur de fonds ont mis l’accent sur la faiblesse du taux des décaissements qui ne dépasse pas les 27% en moyenne. Cette situation est expliquée par le fait que les conditions ne sont pas toujours réunies pour un démarrage rapide des projets. Outre la jeunesse du portefeuille, la faiblesse des décaissements est justifiée aussi et surtout par les retards considérables enregistrés entre la période d'approbation des projets et leur mise à l’exécution. Du coup, il semble nécessaire de réformer les modalités de mise en œuvre des projets financés par l’institution financière internationale.