La candidature de l'ex-Premier ministre socialiste Manuel Valls, qui a focalisé l'attention ces derniers jours sur fond de recomposition du paysage politique, n'a pas été retenue car "il a déjà fait trois mandats parlementaires" mais le mouvement ne présentera pas de candidat contre lui, a déclaré le secrétaire général du mouvement "La République en marche", Richard Ferrand.
"Au moment où nous rassemblons, nous estimons qu'on ne claque pas la porte au nez à un ancien Premier ministre", qui souhaite représenter la majorité présidentielle aux législatives des 11 et 18 juin, a expliqué M. Ferrand.
"52% des candidats sont issus de la société civile, au sens où ils n'ont jamais exercé de mandat électif et n'exercent aujourd'hui aucun mandat politique", a-t-il encore déclaré. Seuls 5% sont des députés sortants, a-t-il précisé.
Le centriste Emmanuel Macron, 39 ans, avait créé en avril 2016 ce mouvement "ni de droite ni de gauche" avec l'ambition affichée de renouveler le paysage politique français.
"Jamais un mouvement politique français doté de 13 mois d'existence n'a porté l'audace d'investir pour devenir députés 52% de nos citoyens qui n'ont pas un CV de professionnel de la politique", a insisté M. Ferrand lors de sa conférence de presse. "La promesse de renouvellement est ainsi tenue", a-t-il ajouté.
Parmi ses 428 candidats sélectionnés parmi 19.000 dossiers, 50% sont des femmes, a-t-il souligné. Les quelque 150 candidats restant seront investis d'ici mercredi, a ajouté M. Ferrand.