"Le président remercie Tom pour son engagement pour la sécurité de notre grand pays", a indiqué Sarah Sanders, porte-parole du président américain, dans un bref communiqué qui intervient après une cascade de départs au cours des derniers mois qui alimentent l'impression de chaos régnant à la Maison Blanche. Son départ soudain intervient au lendemain de l'arrivée de John Bolton à la tête du Conseil de sécurité nationale (NSC), en remplacement de H.R. McMaster, remercié par le président américain.
En première ligne dans la réponse aux catastrophes naturelles ou la lutte contre les cyberattaques, Tom Bossert était aussi impliqué dans la lutte anti-terroriste.
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Il s'était notamment rendu en Irak en avril 2017 avec Jared Kushner, gendre et conseiller de Donald Trump, pour évoquer la lutte contre le groupe Etat islamique. Son départ intervient au moment même où le président américain laisse planer la menace d'une intervention militaire en Syrie.
Interrogé dimanche sur ABC sur la réaction américaine après une attaque chimique présumée dans la ville de Douma, dernier bastion rebelle aux portes de la capitale syrienne, Tom Bossert avait évoqué l'option militaire. "C'est une de ces questions sur lesquelles toutes les nations, tous les peuples sont d'accord depuis la Seconde guerre mondiale, c'est une pratique inacceptable", avait-il affirmé au sujet des attaques chimiques. "Je n'écarterais pas" l'action militaire, avait-il poursuivi.