«Au début de l'année prochaine, nous pourrions procéder à une réduction (de la production) de 500-700.000 barils par jour, pour nous, c'est environ 5-7%», a déclaré M. Novak, en charge de l'Energie, cité par l'agence de presse officielle TASS.
Début décembre, les 27 pays de l'Union européenne, le G7 et l'Australie s'étaient mis d'accord sur un prix maximum de 60 dollars américains pour le pétrole brut d'origine russe transporté par voie maritime, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer son offensive militaire en Ukraine.
Ainsi, seul le pétrole vendu par Moscou à un prix égal ou inférieur à 60 dollars pourra continuer à être livré. Au-delà de ce plafond, il sera interdit pour les entreprises de fournir les services permettant le transport maritime (fret, assurance, etc...).
Lire aussi : Le pétrole russe plafonné à 60 dollars suite à l'accord du G7 et de l'Australie
L'objectif affiché de cette nouvelle sanction occidentale est d'assécher une partie des revenus colossaux que Moscou tire de la vente de ses hydrocarbures et ainsi diminuer sa capacité à financer son intervention militaire en Ukraine.
Quelques jours après l'introduction du plafonnement du prix du brut russe, le président Vladimir Poutine a menacé l'Occident de «réduire la production» de pétrole russe "si nécessaire», en dénonçant une «décision stupide».