Les Nations unies (ONU) ont formellement donné, mardi 15 décembre, le coup d’envoi du processus de sélection de leur prochain secrétaire général. Ban Ki-moon, actuellement en poste et dont le deuxième et dernier mandat de cinq ans s'achève fin 2016, devra passer la main.
Le Maroc a reçu récemment, à l'instar des 193 pays membres de l'ONU, une lettre l'invitant à présenter un candidat. La missive invite ces pays à privilégier une candidature féminine, leur rappelant que jusqu'à présent les 8 derniers secrétaires généraux de l'ONU ont été des hommes.
Or, à l'ONU, la sélection et l'élection d'un secrétaire générale tient traditionnellement compte de la diversité et de la répartition régionale, c’est-à-dire d’une rotation géographique comme l'octroi de l'organisation de la Coupe du monde de football, note la lettre.
Si on applique ce principe, après le Péruvien Perez de Cuellar, le Sud-Coréen Ban Ki-moon (Asie) et le Ghanéen Kofi Annan (Afrique), le poste devrait revenir cette fois-ci à l’Europe de l’Est. La Russie notamment le souhaite. Ce sont des avantages qui favorisent ainsi la candidature de la Directrice générale de l'UNESCO, la Bulgare Irina Bokova qui vient d'effectuer une visite de travail au Maroc.
Il faut rappeler que les noms et CV des candidats seront rendus publics et ceux-ci pourront passer des sortes d’entretiens d’embauche. Le Conseil de sécurité doit annoncer d’ici fin juillet 2016 la liste des candidats potentiels et fera connaître à l’Assemblée l’heureux élu en septembre de la même année.