En faisant exploser son véhicule bourré d'explosifs, le kamikaze a tué le général Abdelrahman Abou Raghif, numéro deux du commandement militaire dans la province, et le général de brigade Safin Abdoulmajid, commandant de la 10e division, a précisé Yahya Rassoul à l'AFP.
Un communiqué militaire a confirmé la mort des deux responsables et d'un nombre de "martyrs héroïques", sans plus de précisions. Selon M. Rassoul, l'attaque a eu lieu dans la banlieue d'Al-Jaraishi, au nord de Ramadi, ville tombée aux mains des jihadistes de l'organisation Etat islamique (EI) en mai.
La perte de cette capitale provinciale a été le plus important revers pour les forces armées irakiennes depuis la conquête par l'EI de pans entiers de l'Irak à la faveur de son offensive fulgurante lancée en juin 2014.
Depuis, appuyées par une coalition internationale menée par les Etats-Unis qui bombarde quotidiennement les positions jihadistes en Irak, les militaires ont réussi à reprendre du terrain. Mais la très vaste province d'Al-Anbar, frontalière de la Syrie où l'EI est aussi présent, reste en très large majorité hors de contrôle du gouvernement.