Selon la police et la presse indonésiennes, plus de 1200 domestiques, originaires d’Indonésie, auraient été expédiées vers la Turquie, la Syrie, l’Arabie saoudite et le Maroc.
La police a procédé à plusieurs arrestations à travers le pays. Huit personnes seraient à l’origine de ce trafic.
Le chef de la brigade d’investigations criminelles a déclaré que la plupart des victimes étaient recrutées dans les petites îles de la Sonde occidentale et à Jakarta.
Elle transitaient généralement par le Maroc avant d’être envoyées vers l’Arabie saoudite, la Turquie, la Syrie ou de rester au Maroc.
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Selon la presse indonésienne, les individus à l’origine de ce réseau promettaient de généreux salaires à leurs victimes, qui ne se rendaient compte de la duperie que lorsqu’elles n’étaient pas payées à la fin du mois ou qu’elles subissaient des violences et des viols.
Quand elles réussissaient à s’échapper, la plupart se présentaient généralement à l'ambassade ou au consulat de leur pays.
Les huit suspects arrêtés encourent jusqu’à 15 ans de prison ferme, peine que prévoit la loi indonésienne pour ce type de crime.