Sur un marché du centre-ville, des agents équipés de combinaisons et de masques de protection plaçaient mardi les volatiles dans des poubelles vertes, où les bêtes étaient asphyxiées au dioxyde de carbone avant d'être placées dans des sacs poubelle jetés ensuite dans de grandes bennes.
Les autorités de la région administrative spéciale chinoise sont particulièrement vigilantes face aux épidémies, le souvenir de la crise en 2003 du Syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) demeurant très présent.
L'épidémie avait touché 1.800 habitants dans l'ancienne colonie britannique, dont 299 étaient morts.
Quelque 20.000 volailles ont été abattues préventivement ces deux dernières années en raison d'alertes à la grippe aviaire.
Les ventes de volailles vivantes ont été suspendues à Hong Kong après l'annonce, samedi, qu'un cas de grippe aviaire avait été isolé sur un poulet au marché de Tuen Mun, dans l'ouest de Hong Kong.
Le sous-type H7N9 est particulièrement préoccupant pour les autorités car ce virus ne tue pas les poulets infectés, qui ne développent pas non plus de symptômes, ce qui signifie que la propagation du virus est compliquée à déceler.
La souche H7N9 a tué plus de 200 personnes depuis son apparition en mars 2013 en Chine.
La plupart des cas humains d'infections ont été détectés chez des personnes ayant été exposées à des volailles vivantes ou des environnements potentiellement contaminés, comme les marchés vendant des animaux vivants.