L’annonce a fait le tour des principaux titres locaux. La France a décidé d’octroyer près de 174 millions d’euros à la Guinée pour aider ce pays à remettre sur pied son système sanitaire public post-Ebola. Il s’agit d’une «aide d'urgence à la Guinée pour construire des services de santé décimés depuis l'appartion d'Ebola », rapporte-t-on sur le site guineenews.org.
Reprenant une dépêche d’une agence d’information internationale, la publication cite la secrétaire d'Etat française chargée du Développement et à la Francophonie, Brigitte Girardin. La responsable aurait déclaré que cette aide a été décidée « à la demande de la Guinée ». Outre le renforcement du dispositif de santé, ces 174 millions d’euros devraient aussi servir à l'éducation et la formation, à l'accès à l’eau et à l'électricité, ainsi qu’à la relance économique.
«Depuis l'apparition du virus Ebola en Guinée, la France a été en première ligne dans la lutte contre l'épidémie en Guinée », rappelle-t-on dans les colonnes de guineenews.org. Le ministère français de la Coopération a indiqué que la France a dépensé plus de 160 millions d'Euros à travers l'aide bilatérale et multilatérale pour aider à enrayer la maladie. Celle-ci a fait 2.535 morts en Guinée depuis son apparition officielle en 2014, comme le rappellent plusieurs médias locaux. Guineenews.org a annoncé l’enregistrement de trois nouveaux cas le week-end dernier.
Ces nouveaux cas sont signalés par la Coordination nationale de riposte dans un rapport dont une copie est parvenue au site d’information le 27 octobre dernier. «Avec ces nouveaux cas, ils sont désormais cinq malades d’Ebola dans les centres de traitements de Conakry (3) et Forécariah (2) », précise le site d’information. Trois cas suspectés sont également en traitement dans ces deux centres de traitement (un à Conakry et deux à Forécariah). Dans cette préfecture qui continue à fournir de nouveaux cas, deux cas sont à suivre.