Alors que la Sierra Leone, l'un des grands foyers de l’épidémie dans la région, semble tirée d’affaire, après le Libéria, le site d’information généraliste guineenews.org fait le point sur la situation à Conakry et dans le reste du pays.
Selon le portail d’information, la Guinée est effectivement «à dix-sept jours sans nouveau cas confirmé d'Ebola et à deux jours sans nouveau contact». La publication précise que dans les centres de traitement, il n’y aurait plus qu’un seul malade sous surveillance. Il s’agit d’un «nouveau-né dont la mère a succombé au virus le 27 octobre dernier. Il se porterait beaucoup mieux. Un second test devrait confirmer ou infirmer sa guérison totale de la maladie», explique le journal électronique. Ce mode de transmission mère-enfant est assez inédit. «Une première depuis l’apparition du virus en décembre 2013 au sud de la Guinée», rappelle-t-on chez guineenews.org. Outre le bébé, cinq autres nouveaux cas ont été hospitalisés dans les centres de traitement Ebola du pays, tous finalement guéris.
«Dans le village de Tanah (Forécariah), dernier foyer actif du pays, la mesure de cerclage a été levée le 14 novembre courant alors que la femme suspecte, activement recherchée au début du mois, a été retrouvée et son test s'est avéré négatif », conclut site d’information.
Ces actualisations sur l’évolution du virus sont de nature à rassurer. Selon la publication, le pays est de nouveau sur une bonne voie. «Mais la tendance doit continuer pour permettre au pays de voir enfin le bout du tunnel. Après la fin de l'épidémie en Sierra Leone, la Guinée reste le seul pays à secourir contre le virus très contagieux et hautement mortel», précise le journal. Depuis la déclaration de l'épidémie en début 2014, la Guinée a enregistré 2.083 décès sur 3.351 cas confirmés, selon un rapport officiel en date du 13 novembre.
