Gabon: plusieurs partis de l’opposition signent une convention pour soutenir Jean Ping

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Revue de presseL’opposition semble de plus en plus se resserrer autour de la candidature de Jean Ping, jugé seul capable de faire le poids face au chef d’Etat sortant et candidat à la présidentielle, Ali Bongo.

Le 15/02/2016 à 19h27

A quelques mois de la présidentielle, Jean Ping mobilise ses soutiens. En effet, plusieurs partis de l’opposition et ONG ont procédé, ce week-end, à la signature de la Convention citoyenne pour l’alternance et le changement visant à soutenir la candidature de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine à la prochaine présidentielle.

Selon gabonreview.com qui revient sur cette information dans sa publication du 14 février, il s’agit d’une plateforme rassemblant des partis politiques, des organisations de la société civile et des associations citoyennes.

Pour le président du Comité d’organisation de cette convention, le choix de l’ancien ministre des Affaires étrangères se justifie par ses qualités de rassembleur.

Ainsi, René Ndemezo Obiang a affirmé que tout en reconnaissant le rôle irremplaçable des partis politiques, Jean Ping n’a jamais voulu ni accepté d’être enfermé dans le carcan des appareils, d’où ses efforts persévérants pour aller à la rencontre de la société civile sous ses diverses formes, de nouer et de développer des rapports multiples avec toutes les personnalités politiques, publiques et religieuses désireuses d’apporter leur contribution à la noble cause du peuple gabonais.

Il a notamment soutenu que cette plateforme mise en place a pour objectif fondamental de rassembler autour de Jean Ping tous les Gabonais déterminés à œuvrer pour l’alternance et le changement afin que le Gabon sorte des ténèbres et connaisse enfin un avenir véritablement radieux.

gabonreview.com précise que même si Jean Ping a réaffirmé son ambition de briguer le fauteuil présidentiel, il n’a pas nié la difficulté de la tâche.

Il a, une nouvelle fois, appelé à l’unité de toutes les forces vives de la nation, alors que l’absence de certains ténors de l’opposition tels que Zacharie Myboto, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, Casimir Oye Mba ou Jacques Adiahenot n’est pas passée inaperçue, souligne le journal en ligne.

«Je pense que ce qui a manqué hier à Mba Abessole en 1993, à Mamboundou en 1998 et à Mba Obame en 2009, et qui risque de nous manquer demain si l’on n’y prend garde, c’est la capacité de l’opposition à s’unir de façon unanime et sincère derrière un candidat unique et à le soutenir franchement pour revendiquer la victoire et accéder au pouvoir.Ce qui nous a également desservi, c’est le jeu sournois des uns et des autres qui, nichés jusque dans l’opposition travaillent et continuent de travailler avec le système. C’est ce jeu qui, à mon avis a validé toutes les impostures», a-t-il lancé devant le public.

Par Ismail Benbaba
Le 15/02/2016 à 19h27