Le port minéralier sera bientôt livré à Owendo, nous apprend gabonreview.com dans sa publication du 7 janvier, soulignant que ce projet est surtout destiné à améliorer et offrir de meilleures capacités logistiques pour les groupes miniers qui désirent s’installer au Gabon.
D’un coût estimé à 133,6 milliards de francs CFA, le projet démarré en octobre 2015 s’étend sur 45 hectares dont 25 pour le terminal minéralier d’une capacité maximale de 10 millions de tonnes, et 20 autres pour le développement d’un chantier naval et d’un terminal agrégats. Selon le site d’information, le chantier est actuellement à 55% de sa phase de remblais, et cette étape devrait être achevée à la fin de ce mois.
On apprend aussi que la livraison des infrastructures est prévue fin mars prochain et la mise en exploitation interviendra au deuxième semestre 2016 avec, à la clé, quelque 300 emplois directs et 1000 indirects générés.
gabonreview.com estime que ce projet est une aubaine pour le Gabon, qui ne dispose actuellement que d’un seul port minéralier, celui de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) servant à l’exportation de son manganèse.
Soulignons que la société Gabon special conomic zone mineral port entend ainsi être un outil au service du développement du secteur minier, améliorer les capacités offertes par le Gabon, et aussi relever le défi majeur d’offrir les capacités logistiques pour les miniers qui viennent s’installer au Gabon et qui souhaitent exporter leur production.
Le site d’information fait remarquer que ce projet permettra en outre d’améliorer la compétitivité du pays, de réduite et mutualiser les coûts. De même, poursuit le journal électronique, le chantier naval qui est prévu dans le chantier est une révolution en soi. il faut dire que GSEZ Mineral port compte se démarquer en offrant de nouvelles possibilités aux navires pour leur réparation.
Par ailleurs, avance gabonreview.com, cette infrastructure devrait redonner un peu d’élan à l’activité portuaire du pays, touchée par la vétusté de ses équipements. Toutefois même si cette initiative est une bonne chose, il n’en demeure pas moins que certains opérateurs dénoncent d’ores et déjà les coûts exorbitants des prestations de manutention et de transport terrestre.