Après avoir souligné la nécessité de mettre en place un rigoureux mécanisme de suivi, notamment en matière d'évaluation périodique garantissant la mise en œuvre efficiente de tous les projets, le président, Ali Bongo, a invité New Delhi à soutenir le projet GRAINE, nous apprend "alibreville.com".
Le chef d'Etat a notamment sollicité l’appui de l’Inde sur le plan agricole et sécuritaire. Il a appelé New Delhi à aider Le Gabon dans la réalisation du programme GRAINE qui vise à garantir la sécurité alimentaire et à industrialiser le secteur agricole du pays. Notons que ce programme représente une initiative importante pour le secteur agricole gabonais dans la mesure où il vise à faire émerger une nouvelle génération d’entrepreneurs agricoles, en misant davantage sur la jeunesse, mais aussi sur les femmes.
Au total près 20.000 personnes pourront bénéficier de ce projet tandis que 200.000 ha seront dédiés à l’agriculture dans tout le pays. Les bénéficiaires sont soutenus dans leurs initiatives par les efforts de l’Etat, à travers la SODRADER, une société créée dans le cadre de ce programme et qui a déjà généré 600 emplois directs. "alibreville.com" explique qu'il s’agit d’un partenariat public-privé qui facilite la formation, le traitement des espaces avant exploitation, l’offre des intrants et autres.
Gabonreview.com revient pour sa part sur la séance de sensibilisation qui a eu lieu vendredi dans la province de la Ngounié. C'est d'ailleurs une rencontre qui s'est tenue en prélude à la visite ce lundi 2 novembre du chef de l'Etat, Ali Bongo, pour lancer le projet dans cette province. Léandre Bouloubou, coordonnateur général du programme GRAINE, a donc décliné tous les aspects de cette initiative, indiquant que les populations doivent se l'approprier et qu’un fort soutien est accordé aux coopératives afin de leur permettre d’être des leaders dans le combat pour l’autosuffisance alimentaire dans le pays, souligne le site d'information.
Selon Léandre Bouloubou, des pistes agricoles seront créées et des panneaux solaires installés. De même, 2.000 pompes hydrauliques seront implantées dans les villages concernés, 40.000 kits scolaires seront distribués et les bénéficiaires disposeront également de la couverture de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), etc. Ils seront aussi formés, autant sur le plan national qu’international, pour des délais allant de trois à six mois afin de renforcer leur capacité de travail et de production. Toutefois, le projet GRAINE ne prend pas en compte l’élevage. Il s'intéresse notamment à l’agriculture vivrière (tomate, piment, manioc et banane) et aux produits de rente tels que le café, le palmier à huile et l’hévéa.
