Le parti Les Républicains (LR) a acté le départ du Premier ministre français, Edouard Philippe, dans le collimateur des dirigeants de cette formation politique de l’opposition depuis qu’il a accepté, en mai dernier, de diriger le gouvernement formé par La République en marche (LREM) du président Emmanuel Macron.
Des mesures d’expulsion ont également été prises, au terme d’une réunion mardi du bureau politique du parti, à l’encontre du ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, du secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu et de deux députés qui ont participé à la création d'un groupe parlementaire dissident.
Le bannissement des intéressés, qui sont accusés d'avoir trahi le parti en se rapprochant d'Emmanuel Macron, intervient après près de six mois de tergiversations de la part des dirigeants du parti LR sur l’opportunité ou non de les radier.
Le bureau politique de LR s'était déjà prononcé il y a une semaine pour l’expulsion des cinq responsables mais sa décision n’a pu être validée faute de quorum (seuls 42 des 115 membres du bureau étaient présents).
Lors de la réunion de mardi, seule une majorité simple était nécessaire.
Plusieurs choix s'offrent désormais aux bannis: fonder un nouveau parti, adhérer à une structure existante ou garder leur indépendance.
