On le savait plus contagieux, avec un taux de contamination jusqu’à 70% supérieur au coronavirus, on le soupçonne maintenant d’être jusqu’à 30% plus mortel.
Vendredi 22 janvier, alors que les chiffres de mortalité affichées par le Royaume-Uni repartaient à la hausse avec déjà 1820 décès enregistrés depuis le 20 janvier, Boris Johnson a fait part lors d’une conférence de presse des résultats de récentes études sur le variant anglais.
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Comme le rapporte The Times, le Premier ministre britannique a ainsi révélé "qu’en plus de se propager plus rapidement, il y aurait désormais des preuves que le nouveau variant pourrait être associé à un degré de mortalité plus élevé". Une nouvelle confirmée par Patrick Vallance, conseiller scientifique en chef du gouvernement britannique, qui explique pour sa part que "sur 1000 personnes infectées avec le nouveau variant, environ 13 ou 14 pourraient mourir, contre dix auparavant".
A la lumière de ces nouvelles données, la Grande-Bretagne se préparerait, selon Boris Johnson, à un confinement prolongé et à une prolongation des restrictions jusqu’à ce que les niveaux d’infection extrêmement élevés diminuent et qu’on en sache plus sur les mutations du virus.