Deux cent quarante et un (241) combattants ont été tués entre le 1er et le 5 juillet, tandis que quatre personnes recherchées et vingt-neuf suspects étaient arrêtés, selon un communiqué diffusé sur la page Facebook du porte-parole de l'armée égyptienne.L'armée égyptienne s’est déployée dans le Sinaï, une région frontalière d'Israël et de la Bande de Gaza où les forces de sécurité font face à une insurrection islamiste depuis la destitution en juillet 2013 du président Mohamed Morsi par l'actuel chef d'Etat Abdel Fatah al-Sissi.
Le 1er juillet, des combattants de la branche de "l'EI" en Egypte avaient lancé une série d'attaques sans précédent contre l'armée dans la localité de Cheikh Zouweid (Nord-Sinaï), faisant des dizaines de morts.
Le porte-parole de l'armée a fait état de vingt et un soldats tués et plus d'une centaine de jihadistes abattus lors des combats, mais les médias ont publié des bilans bien plus lourds, citant des responsables de la sécurité.
"La situation est totalement stable", a affirmé samedi al-Sissi lors d'une visite surprise dans le nord du Sinaï.
La plupart des attentats meurtriers ont été revendiqués par la "Province du Sinaï", un groupe qui se faisait autrefois appeler Ansar Beït al-Maqdess avant de changer de nom pour marquer son allégeance à Daech.
Les jihadistes disent agir en représailles à la sanglante répression qui s'est abattue sur les partisans de Morsi et dans laquelle plus de 1.400 personnes ont été tuées, en majorité des manifestants islamistes.