En rendant ce jugement, un tribunal de première instance a pris en compte les arguments de la défense selon lesquels les responsables du groupe Binladin ne pouvaient pas prévoir la tempête qui a provoqué l'accident, selon le quotidien Asharq al-Awsat. Ce verdict peut faire l'objet d'un appel.
L'affaire avait connu un rebondissement en mai dernier lorsqu'une Cour d'appel avait annulé un jugement sur l'abandon des poursuites contre les responsables présumés.
La chute en septembre 2015 d'une grue près de la grande mosquée de La Mecque avait tué 109 personnes, dont des pèlerins étrangers.
Au moins 13 personnes, en majorité des expatriés employés par le groupe Binladin, étaient poursuivies dans le cadre de cette affaire.
En janvier, le tribunal pénal de La Mecque avait ordonné l'abandon des poursuites, estimant qu'il n'était pas compétent pour juger des affaires portant sur les mesures de sécurité sur les chantiers. Après quoi, le parquet avait dit qu'il allait interjeter appel.
Les prévenus, au nombre de 14 au début du procès, étaient accusés de "négligences ayant entraîné la mort, ainsi que des dommages à des biens publics, et d'avoir ignoré les consignes de sécurité sur les sites de construction".
Les mis en cause avaient nié ces charges, assurant que l'accident avait été provoqué par des vents violents, alors que le procureur insistait sur les négligences ayant entraîné l'accident.
Celui-ci avait donné lieu à des sanctions contre le groupe Binladin qui s'était retrouvé avec des difficultés financières. Outre les 109 morts, l'accident avait fait environ 400 blessés.