Ségolène Royal, ministre française de l’Environnement, a affirmé qu’il «pourrait y avoir d’autres enquêtes» après l’ouverture par le parquet de Paris d’une information judiciaire sur les moteurs diesel de Renault.
«Un certain nombre d’anomalies avait été relevé sur des véhicules Renault. Les contrôles effectués dépassaient vraiment de beaucoup les normes autorisées. C’est aussi le cas d’autres constructeurs, dans une mesure différente. Il pourrait donc y avoir d’autres enquêtes», a indiqué Ségolène Royal au Journal du dimanche.
«C’est une question de justice et je n’interfère pas», a-t-elle dit, estimant que c’était à l’enquête de déterminer si Renault a utilisé un logiciel truqueur comme l’a fait Volkswagen. La justice dira s’ils ont simplement utilisé les failles du système. Je n’ai aucune raison de penser que Renault a triché comme Volkswagen».
Réagissant vendredi dernier à l’ouverture de la procédure judiciaire, le constructeur Renault a souligné qu'il respectait la législation française et européenne et que ses véhicules «ont tous et toujours été homologués conformément à la loi et aux réglementations" et qu’ils "ne sont pas équipés de logiciels de fraude aux dispositifs de dépollution».