La cour a ainsi confirmé le jugement rendu en janvier dernier par le tribunal correctionnel de Paris contre les deux prévenus âgés respectivement de 28 et 22 ans, en l'assortissant dans les deux cas d'une période de sûreté des deux tiers et d'une inscription au fichier national automatisé des auteurs d'infractions terroristes. Les deux hommes sont partis en Syrie au début de l'année 2014. L'un d'eux n'est pas rentré en France et a prêté allégeance au groupe terroriste Daech. Il a travaillé dans la "police" de l'organisation et a participé au recrutement de jihadistes étrangers, selon des sources proches de l'enquête.
L'autre individu, parti en Syrie avant la proclamation officielle de l'EI, avait rejoint les rangs du Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda et intégré un camp où se trouvaient plusieurs autres Français, sous la houlette d'un émir égyptien.
"Je trouvais que c'était mon devoir d'aider" la population victime "d'horreurs" infligées par le régime de Bachar al-Assad, a-t-il expliqué aux magistrats de la cour.
A la fin du printemps 2014, son père a organisé son retour et son hébergement en Grande-Bretagne, où il sera finalement arrêté en juin 2014.