Présidée par le président de la région autonome des Asturies (nord de l’Espagne), cette Commission est formée de onze membres, dont des proches de la présidente andalouse, Susana Diaz, pressentie pour succéder à Sanchez à la tête du parti socialiste.
Cette Commission est chargée à présent de diriger le parti de la Rose jusqu’à la tenue de son prochain Congrès fédéral durant lequel un nouveau secrétaire général sera élu.
Pedro Sanchez a présenté sa démission du poste de secrétaire général du PSOE, samedi, après le rejet par le Comité fédéral du parti de sa proposition d'organiser un Congrès extraordinaire et des élections internes le 23 octobre.
Lors d’un vote à main levée, au cours d’une session particulièrement mouvementée, le Comité fédéral a rejeté par 133 voix contre 109 la proposition de Pedro Sanchez qui avait promis de démissionner si l’organisation d’un Congrès extraordinaire n’était pas approuvée.
Selon les observateurs, la démission de Pedro Sanchez, 44 ans, ouvre la voie à un soutien ou à une abstention du PSOE permettant la formation d’un gouvernement mené par le chef du Parti populaire (PP, droite) Mariano Rajoy, arrivé premier aux dernières élections générales, mais sans avoir la majorité absolue. Ce qui favoriserait le déblocage de la crise politique qui dure depuis neuf mois en Espagne.