Le 24 juillet 2014, un Mac Donnell Douglas d'Air Algérie affrété par la compagnie espagnole low-cost "Swiftair", et reliant Ouagadougou (Burkina Faso) à Alger s’écrasait dans le nord du Mali, avec à son bord 6 membres d’équipage et 110 passagers, parmi lesquels 54 Français.
Le document de 250 pages montre comment "Swiftair" a clairement manqué à ses obligations, notamment en matière de formation des pilotes, rapporte le quotidien sur son site web, relevant que ces derniers "étaient des saisonniers avec des longues périodes d’inactivité et qu'ils n’avaient pas volé pendant les huit mois précédant le crash. "Swiftair n’a pas respecté ses engagements concernant les formations complémentaires à mettre en place suite à de longues périodes d’inactivité. Ce manquement génère un déficit d’entraînement", notent les experts judiciaires.
Le Bureau français d'enquêtes et d'analyses (BEA) avait expliqué récemment que la cause principale de l'accident était la non-activation du système antigivre des moteurs, qui aurait dû être mis en route par les pilotes au vu de la température extérieure et de la zone humide traversée.