Le géant chinois de l’Internet Baidu a lancé ce jeudi 31 août son robot conversationnel, réponse à l’américain ChatGPT. Baptisé Ernie Bot, le service uniquement disponible pour le marché chinois dans l’immédiat. «Nous sommes ravis d’annoncer qu’Ernie Bot est désormais pleinement disponible pour le grand public, à partir du 31 août», a annoncé Baidu dans un communiqué.
«Outre Ernie Bot, Baidu s’apprête à lancer une série de nouvelles applications nées de l’intelligence artificielle qui permettront aux utilisateurs d’expérimenter pleinement les quatre capacités fondamentales de l’intelligence artificielle générative: la compréhension, la production, le raisonnement et la mémoire», a ajouté la compagnie.
Exciting News! 🎉ERNIE Bot (文心一言), our new-gen generative AI product and large language model, is now fully open to the general public. Download ERNIE Bot from app stores or try it out on our official website: https://t.co/nmkROt9AjY. #ERNIEBot #LLM
— Baidu Inc. (@Baidu_Inc) August 30, 2023
La start-up californienne OpenAI avait lancé en novembre 2022 ChatGPT, un système conversationnel («chatbot») capable de formuler en quelques secondes des réponses détaillées sur un large éventail de sujets ou d’écrire des dissertations.
Les prouesses de ChatGPT sont suivies avec passion en Chine, où l’interface est pourtant bloquée sans logiciel de contournement type VPN et numéro de téléphone étranger.
Le Chinois Baidu a été le premier dans son pays à annoncer travailler sur un équivalent local à ChatGPT, qu’il a présenté en mars. Mais sa version bêta n’était dans un premier temps disponible que de façon limitée, en mandarin et certains dialectes de Chine.
China’s Baidu has rolled out its ChatGPT rival ERNIE Bot to the public https://t.co/Ys6v04IFdH pic.twitter.com/ISZ471NCZa
— Al Jazeera English (@AJEnglish) August 31, 2023
Le champion de l’internet et des jeux vidéo Tencent et le pionnier du commerce en ligne Alibaba avaient eux aussi annoncé travailler sur le sujet. Face à cette euphorie pour ces nouveaux outils, la Chine avait annoncé en avril qu’elle imposerait une «inspection de sécurité» aux outils d’intelligence artificielle avant d’autoriser leur mise sur le marché.