Ces perquisitions, effectuées à Laeken, Anderlecht, Molenbeek et Schaerbeek, ne sont pas liées aux attentats jihadistes de Paris en novembre 2015 (130 morts) ou de Bruxelles en mars 2016 (32 morts), revendiqués par Daech.
Mais elle s'inscrivent dans une instruction en cours liée à "la problématique de combattants éventuellement de retour de Syrie", selon le communiqué du parquet fédéral.
"Au total, sept personnes ont été emmenées pour audition", est-il ajouté.
Dans le courant de la journée, le juge d'instruction décidera de leur éventuel maintien en détention.
"Aucune arme ni explosif n'ont été trouvés", précise aussi le parquet fédéral, compétent pour les dossiers de terrorisme en Belgique.
La Belgique est le pays de l'Union européenne qui fournit le plus de jihadistes en Irak et en Syrie proportionnellement à sa population, avec un nombre estimé de 465 combattants.
Depuis les tueries de Paris et Bruxelles, la Belgique a renforcé les mesures de sécurité et multiplié les opérations et descentes de police à mesure que se poursuivaient les enquêtes.