Les leaders du monde n’ont pas tardé à réagir à l’effroyable attentat suicide de Manchester et qui a coûté la vie à au moins 22 personnes, principalement des adolescents.
Le président américain a été l’un des premiers à réagir, en présentant ses condoléances et déclarant, en présence du président palestinien Mahmoud Abbas avec lequel il s'est entretenu ce mardi matin : «tellement de jeunes gens magnifiques, vivants et aimant la vie, assassinés par des losers malfaisants. Je ne les appellerai pas des monstres car ils aimeraient trop ce mot ».
Pour sa part, le président français Emmanuel Macron a fait part de son "effroi" et de sa "consternation" suite à l'attentat. «C'est avec effroi et consternation que Emmanuel Macron a appris la nouvelle de l'attentat meurtrier qui a frappé hier soir pendant un concert la salle Arena de Manchester», indique un communiqué diffusé par l’Élysée. Le président français a adressé au peuple britannique « toute la compassion et la sollicitude de la France qui se tient à ses côtés dans le deuil avec une pensée particulière pour les victimes et leurs familles», poursuit la même source.
Le nouveau président français a également exprimé la mobilisation de la France contre le terrorisme. «Le Président de la République poursuivra avec le gouvernement et les forces britanniques le combat contre le terrorisme», ajoute le communiqué.
Pour sa part, la Chancelière allemande Angela Merkel a fait part de sa « tristesse ». "L'Allemagne est aux côtés" des Britanniques, a-t-elle déclaré dans un communiqué. "Cette attaque terroriste présumée ne fera que renforcer notre détermination à travailler avec nos amis britanniques contre ceux qui commettent des actes aussi inhumains", a-t-elle ajouté. "Il est inconcevable que quelqu'un utilise un concert de musique pop joyeux pour tuer des gens ou leur infliger de graves blessures", a encore réagi la chancelière, qui adresse ses "sincères condoléances aux victimes, aux blessés ainsi qu'à leurs proches".
Pour sa part, le gouvernement espagnol a exprimé sa profonde consternation. L’Espagne a en effet exprimé, sans équivoque, son rejet catégorique de ce type d’actes "abjectes" et espère que leurs commanditaires soient traduits, le plus tôt possible, devant la justice pour répondre de leurs crimes, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.
L’exécutif espagnol a présenté, au nom du peuple espagnol, ses plus sincères condoléances aux familles des victimes, faisant part de sa solidarité avec les autorités et le peuple britanniques.
Le ministère espagnol fait savoir, par ailleurs, qu’aucune victime espagnole n’est à déplorer jusqu’à présent dans cet attentat, aussi bien parmi les personnes décédées que celles blessées.
Même son de cloche au niveau de la Commission européenne. Son président, Jean-Claude Juncker, s’est dit en effet profondément choqué par l'attentat de Manchester, soulignant la solidarité de l’Union européenne avec la Grande Bretagne pour « lutter contre ceux qui cherchent à détruire notre mode de vie ». "C'est avec une grande tristesse et un profond choc que j'ai appris l'attaque brutale qui a frappé Manchester. Cela me brise le cœur de penser qu’encore une fois, le terrorisme a cherché à semer la peur là où il devrait y avoir de la joie et la division là où les jeunes et les familles devraient se réunir pour faire la fête », a indiqué Jean Claude Juncker, dans une déclaration.
Il a exprimé ses plus sincères condoléances au Premier ministre britannique Theresa May et au peuple britannique. « Aujourd'hui, nous pleurons avec vous. Demain, nous travaillerons côte à côte avec vous pour lutter contre ceux qui cherchent à détruire notre mode de vie », a-t-il indiqué. Le président de la Commission européenne a souligné que ‘’ces attaques lâches ne feront que renforcer notre engagement à travailler ensemble pour vaincre les auteurs de tels actes vilains".
Enfin, la Première ministre britannique, Theresa May, a de son côté rapidement condamné l'attaque terroriste, en assurant que « nous travaillons à établir tous les détails de qui est traité par la police comme une épouvantable attaque terroriste ».
