De son côté le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a évoqué sur RTL "des chiffres un peu plus importants sur le nombre de blessés graves, peut-être autour de 17".
M. Le Drian, qui a exprimé dans son communiqué sa "profonde émotion", a ajouté qu'il se rendrait dans la journée à Barcelone "afin de rendre visite aux victimes françaises de cet acte lâche et d'assurer du soutien de la France le peuple et les autorités espagnols".
Treize personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessées par une camionnette qui a foncé dans la foule jeudi en fin d'après-midi sur la Rambla, l'artère la plus touristique de la métropole catalane, au nord-est de l'Espagne.
Les victimes -morts et blessés- sont au moins de 18 nationalités différentes, ont précisé les services de protection civile espagnols. Une Belge figure parmi les morts, selon le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders.
Le conducteur de la camionnette a pris la fuite après avoir fauché les passants. Mais deux suspects, un Espagnol et un Marocain, ont été arrêtés par la police dans deux localités éloignées respectivement de 100 et 200 km de Barcelone.
Plusieurs attaques similaires à Nice, Berlin ou Londres, où un véhicule avait été utilisé pour tuer des piétons, avaient également été imputées ou revendiquées par Daech.
Quelques heures après l'attaque de Barcelone, six civils et un policier ont été blessés quand des "terroristes présumés" ont foncé dans la foule sur la promenade de bord de mer à Cambrils, une ville touristique à 120 km au sud de Barcelone.
Les cinq occupants de la voiture -dont certains portaient des ceintures d'explosifs- ont été abattus par la police.