Les habitants du premier exportateur mondial de pétrole ont jusqu'ici joui de l'absence totale de taxes mais la chute depuis la mi-2014 du prix du baril a poussé les autorités à chercher d'autres sources de revenus.
Les nouvelles taxes ont été annoncées par l'Autorité générale de la zakat (aumône légale) et des impôts.
Elles ont été introduites dans le cadre d'un accord des six membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui a été encouragé par le Fonds monétaire international (FMI).
Ces pays (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït) ont convenu d'une TVA de 5% sur certains produits de consommation courante à partir de 2018.
L'Arabie saoudite s'est lancée en 2016 dans un vaste programme de diversification de son économie trop dépendante du pétrole.
La chute du prix du baril a conduit à un déficit record de 98 milliards de dollars (87,5 milliards d'euros) du budget saoudien en 2015. Le royaume a depuis réduit les subventions des carburants et d'autres produits et a momentanément suspendu des primes accordées aux fonctionnaires.
Ces mesures ont conduit, selon le gouvernement, à de meilleurs résultats fiscaux en 2017. Le déficit sur le premier trimestre de 2017 n'a atteint que 6,93 milliards de dollars (6,19 milliards d'euros) ce qui devrait permettre un déficit annuel inférieur à celui projeté de 53 milliards de dollars (47,3 milliards d'euros).