“Jérusalem est une question de statut final qui doit être résolue par des négociations directes entre les deux parties sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale”, a souligné Antonio Guterres devant des journalistes.
Ces négociations doivent tenir compte des “préoccupations légitimes des parties palestinienne et israélienne”, a dit le chef de l’Onu.
Sa déclaration intervient quelques minutes après l’annonce par le président américain Donald Trump que les Etats-Unis comptent reconnaitre Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu.
Admettant que la question israélo-palestinienne passe par des “moments difficiles”, le patron de l’Onu a tenu à préciser qu’il n'y a “pas d'alternative à la solution à deux États. Il n'y a pas de plan B”.
Antonio Guterres a souligné que la réalisation des aspirations légitimes des deux peuples passe nécessairement par la concrétisation de la vision de “deux États vivant côte à côte dans la paix, la sécurité et la reconnaissance mutuelle, avec Jérusalem comme capitale d'Israël et de la Palestine”. Elle est également tributaire de la résolution, “durable et par des négociations”, de tous les problèmes de statut définitif, a-t-il dit.
Guterres a rappelé que, dès sa prise de fonction, il s’est prononcé “contre toute mesure unilatérale de nature à compromettre la perspective de la paix pour les Israéliens et les Palestiniens”.
Il a promis de faire de son possible, en sa qualité de Secrétaire général de l’Onu, pour “aider les dirigeants israéliens et palestiniens à reprendre des négociations constructives et à réaliser cette vision d'une paix durable pour les deux peuples”.