L'agresseur a été interpellé, a précisé la police assurant qu'il n'y avait aucun danger pour la population. Les forces de l'ordre, qui ont été alertées vers 17h00 heure locale, (15h00 GMT), n'ont donné aucune précision sur les motivations de l'agresseur.
Le ministre de l'Intérieur de l'Etat régional de Bavière, Joachim Herrmann, a précisé que le pronostic vital de certains des blessés était encore engagé, ajoutant que l'agresseur aurait, selon un témoin, crié lors de son acte "Allah Akbar" (Allah est grand), mais qu'il avait été récemment interné en hôpital psychiatrique.
Selon le quotidien régional Main Post et la chaîne de télévision NTV, il s'agit de l'acte d'un forcené, pris d'une crise de folie meurtrière. Bild évoque également des vidéos amateurs montrant un agresseur maîtrisé par des témoins.
Un important déploiement policier était en cours dans le centre de cette ville d'environ 130.000 habitants située à 120 km à l'est de Francfort. L'origine des faits n'a pas été établie à ce stade, mais ils interviennent dans un contexte tendu en Allemagne.
Les autorités sont en effet sur le qui-vive concernant la menace islamiste, particulièrement depuis un attentat au camion-bélier revendiqué par le groupe Etat islamique qui avait fait 12 morts en décembre 2016, à Berlin. Cette attaque jihadiste est la plus meurtrière jamais commise sur le sol allemand.
Depuis 2009, les autorités allemandes ont déjoué 17 tentatives d'attentat de ce type, dont la majorité depuis l'attaque de 2016, selon le ministère de l'Intérieur. Les forces de l'ordre avaient démantelé au printemps 2020, en Rhénanie du Nord-Westphalie, une cellule de terroristes présumés, originaires du Tadjikistan liés au groupe Etat islamique, avait indiqué le procureur antiterroriste, Peter Frank. "L'Allemagne et l'Europe occidentale sont toujours dans la ligne de mire des islamistes radicaux", avait-il alerté.