Un nouveau scandale et une nouvelle polémique en Algérie dont le régime de Bouteflika se serait bien passé. Voulant faire la promotion de la gastronomie algérienne, le ministère du Tourisme et de l’artisanat a publié sur son site une brochure dans laquelle il vante les meilleurs mets du pays.
Mais l’auteur de la brochure est complètement passé à côté. Sous la rubrique «Connaître l’Algérie», le texte dit: «La cuisine algérienne bénéficie également d’une multitude d’influences étrangères: berbères, turques, espagnoles et françaises».
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Des voix n’ont pas manqué de monter au créneau pour exprimer leur indignation face à cet «affront» infligé à une partie intégrante de la population. D’autant plus que l’amazigh a été institutionnalisé comme langue nationale et officielle.
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Sur les réseaux sociaux, les militants amazighs se sont fendus de commentaires des plus acerbes à l’encontre des autorités algériennes, qualifiant ces propos de «racistes».
Même indignation dans les colonnes de la presse. «La publication de tels propos sur le site officiel d’un ministère de l’Algérie, État qui reconnaît Tamazight comme langue nationale et officielle et l’amazighité comme composante fondamentale de l’identité nationale, pousse à poser plusieurs questions. Ces propos sont-ils le fruit amer d’une initiative personnelle motivée par l’ignorance ou un déni d’identité, ou sont-ils le reflet d’une orientation assumée du ministère en question?», écrit un confrère.
