Il ne fait pas bon circuler sur les routes d'Alger. A peine une semaine s'est-elle écoulée depuis l'affaissement d'une chaussée sur l'autoroute de Ben Aknoun, à Alger, qu'un autre accident du même genre survient ce vendredi 25 novembre dans la capitale. "Un glissement de terrain s'est produit ce vendredi 25 novembre au niveau du village Céleste à Bouzareah sur les hauteurs d'Alger, emportant une partie de la route", rapporte l'agence de presse officielle (APS), relayée par le site d'information en continu "Tout sur l'Algérie".
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Selon la même source, ce glissement, qui s'est produit à 10 heures sur une superficie de 20 mètres, a eu pour conséquences la coupure de la route au niveau de la localité Céleste située sur les hauteurs d'Alger, et des embouteillages monstres dans la capitale. A l'origine de ce sinistre, "la rupture d'une conduite d'eau provoquée par des travaux de forage sur un chantier de réalisation d'une polyclinique", indique la même source.
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Cette nouvelle coupure, à l'origine de désagréments supplémentaires pour des citoyens algériens ayant déjà fort à faire avec les bouchons, remet sur le tapis l'état piteux des routes de la capitale, pour ne pas parler des autres villes "enclavées" et abandonnées à leur sort.
Evoquant les responsabilités de ces sinistres, "TSA" pointe la "complaisance des autorités à l'égard des promoteurs immobiliers et des entreprises de réalisation qui effectuent des travaux de terrassement, sans conforter convenablement les routes".
Des routes à l'image d'un pays au bord de la faillite, en raison d'un régime complètement déconnecté des préoccupations et des besoins de son peuple.