"Il revient aux Algériens de décider comment gérer cette transition en Algérie", a dit le porte-parole de la diplomatie américaine, Robert Palladino, à peine une heure après l'annonce de la démission immédiate du chef de l'Etat, sous la pression de la rue et désormais de l'état-major de l’armée.
La France est confiante dans la poursuite de la "transition démocratique" en Algérie après la démission du président Abdelaziz Bouteflika, a déclaré mardi soir le chef de la diplomatie française.
Lire aussi : Vidéos. Algérie: les Algériens en liesse après la démission de Bouteflika
"Le peuple algérien a montré ces dernières semaines, par une mobilisation continue, digne et pacifique, qu'il était déterminé à faire entendre sa voix", a salué Jean-Yves Le Drian dans une déclaration écrite.
"Nous sommes confiants dans la capacité de tous les Algériens à poursuivre cette transition démocratique dans ce même esprit de calme et de responsabilité" qui a prévalu ces dernières semaines, a souligné le ministre français des Affaires étrangères.
Lire aussi : Voici pourquoi Abdelaziz Bouteflika a précipité sa démission
Avec la démission du président Bouteflika, "c'est une page importante de l'histoire de l'Algérie qui se tourne", a-t-il ajouté.
Au pouvoir depuis deux décennies, Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, cible d'une contestation populaire inédite depuis plus d'un mois et défié par l'armée, a démissionné mardi soir, ont annoncé les médias officiels algériens.
M. Bouteflika, très affaibli depuis un AVC en 2013 mais qui en février entendait encore briguer un cinquième mandat, "a avisé officiellement le Conseil constitutionnel de la fin de son mandat de président de la République".