"Nous observons avec beaucoup d'admiration le calme" des manifestants, a déclaré Benjamin Griveaux à l'issue du conseil des ministres à Paris. Il a aussi insisté sur "la dignité et la retenue" des "centaines de milliers (de manifestants) dans les rues d'Alger".
Ces manifestations se déroulent dans la capitale algérienne et plusieurs villes du pays pour protester contre la candidature à un cinquième mandat présidentiel que brigue le 18 avril Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, au pouvoir depuis 20 ans et très affaibli par un AVC survenu en 2013.
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Face à cette crise, "la position française n'a pas varié" et "se fonde sur trois principes intangibles", a indiqué Benjamin Griveaux. Le premier est que "l'Algérie est un pays souverain; c'est au peuple algérien et à lui seul qu'il revient de choisir ses dirigeants et son avenir", ce qui implique "la transparence et la liberté du processus", a-t-il expliqué.
"Les deux autres principes, c'est que l'Algérie est un pays ami de la France" et qu'elle est "un pays clé en Afrique et évidemment en Méditerranée". "C'est pourquoi la stabilité, la sécurité et le développement de l'Algérie sont essentiels", selon le porte-parole.