L’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) a tenu, jeudi 18 septembre à Casablanca, son assemblée générale ordinaire, marquée par un consensus rare dans le paysage médiatique marocain. À l’unanimité, les éditeurs et patrons de presse ont reconduit Driss Chahtane à la tête de l’association pour un second mandat de trois ans.
Cette réélection, saluée par les figures les plus influentes du secteur, consacre le bilan jugé positif de l’action menée par Chahtane et son équipe. Les dirigeants des grands groupes de presse, parmi lesquels Abdelmounaïm Dilami (Eco-Médias), Mohamed Selhami (Maroc Hebdo International), Mohamed Haitami (Le Matin) ou encore Bahia Amrani (Le Reporter), ont unanimement souligné l’importance du rôle joué par l’ANME sous sa présidence. Tous ont insisté sur la nécessité de poursuivre sur la même voie afin de consolider un secteur des médias marocains plus fort, mieux structuré et pleinement engagé dans les défis de la modernisation.
Pour Fatima Zahra Ouriaghli, membre du bureau exécutif de l’ANME, cette reconduction n’est que la traduction logique des résultats obtenus. «Bien que de nombreuses réalisations aient été accomplies, le travail n’est pas fini. Et on ne change pas une équipe qui gagne», affirme-t-elle. Elle rappelle que c’est sous l’impulsion de l’ANME que la presse marocaine a su faire face à des crises successives, notamment la pandémie du Covid-19, tout en initiant un vaste chantier de réformes. «Nous avons établi un diagnostic lucide de l’état de la presse nationale avant de lancer des réformes structurelles. Grâce à l’ANME, le secteur a gagné en résilience et en crédibilité. Et le meilleur est encore à venir», ajoute-t-elle.
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En moins de trois ans, Driss Chahtane s’est imposé comme un acteur fédérateur et rassembleur, capable de mobiliser les différentes sensibilités du paysage médiatique autour de priorités communes: défense de la profession, mise en place de réformes structurelles, consolidation du rôle de la presse comme acteur incontournable du débat public et du développement national.
Avec cette réélection, l’ANME confirme sa vocation de plateforme représentative et crédible, appelée à peser davantage dans l’avenir des médias au Maroc. Quant à Driss Chahtane, il entame son nouveau mandat avec la légitimité du consensus et la responsabilité de transformer cette confiance renouvelée en réalisations concrètes au service de toute la profession. Selon les statuts de l’ANME, c’est le président qui désigne les membres du bureau exécutif.










